Je me targue d’avoir su offrir Eldorado de Laurent Gaudé, à M* à son retour d’Afrique. Elle aime beaucoup, touchée aussi par ce qu’elle vient de vivre elle-même là-bas, et je suis heureux de continuer la chaine qu’une copine avait commencé avec moi.
Il y a sûrement un libraire frustré qui sommeille en moi. Ou un éditeur. Ou bien devrais-je ouvrir un cabinet de librothérapie : trouver le bon livre pour une personne donnée au moment voulu. Mais pas de livres de psychologie à la noix, tirés d’un rayon “bien-être” niaiseux, rien de charlatans. Je me spécialiserais alors dans la résurrection de ridicules gothiques dépressifs en punks nomades, ivres de vie et assoiffés des petits restes d’héroïsme que nous permettent toujours d’inventer nos sociétés en paix !
Que j’aime partager les livres que j’ai aimés moi aussi, jouer à l’entremetteur pas jaloux pour un sou, qui dépose dans les bras d’une autre personne l’objet d’une jouissance personnelle passée (et éventuellement future, dans quelques années).
Bande-son
Photo d’entête : « Livres suspendus » par Hadrien Hart
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