Aujourd’hui la bibliothèque d’Aix-en-Provence (?) a remis entre mes mains la lourde tâche de déflorer un livre. Ou 223 vieilles filles qui attendaient depuis 1958 qu’on daigne les déchirer.
J’en suis ému, comme si un ami me confiait son aînée :
Puisqu’il faudra bien qu’un jour les hommes l’embrassent
Autant que ce soit toi le premier qui le fasse
Ou :
— Puisqu’il faut bien qu’en leurs mains les hommes la tiennent
Autant que ce soit toi, mon ami, qui l’étrenne— Je ne compte pas la porter, sinon la prendre
La faire femme quand elle ne me rendrait qu’heureux
Le compte est inégal – je serai généreux
Et promets qu’après coup je saurai te la rendre
(Mes excuses à Jacques Maritain d’avoir, dans ce billet, poignardé son livre – à l’intérêt néanmoins discutable – avec la lame de mes hormones.)
Bande-son
“Mutilate” ne se trouve pas sur Axiom, mais le morceau est sorti juste avant l’album et si c’est donc l’album seul que j’ai pu écouter assez régulièrement lorsque j’allais courir sur le site Olympique de Pékin 2008, du moins lorsque la pollution le permettait, je l’écoutais alors régulièrement. Il sera à jamais inscrit dans l’avant-Chine et mon séjour chinois de 2014.
Photo d’entête : “MM – White paper – high-key” par Paul van de Velde.
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