Antoni Astugalpi

Médiateur de mots, sapeur du son, suceur de sens et dresseur d'idées (en gros)

Rendre la mort gratuite plus excitante

Le

dans

On devrait ficher les gens qui achètent plus de 10 romans de fictions policières par an, dans lesquels des êtres humains sont tués. Tous les 100 000 achats de textes de ce genre, un auteur se lançant dans l’écriture d’un tel type de texte, aurait le droit de choisir parmi les fiches, lequel de ces lecteurs serait sa prochaine victime et de la faire tuer dans les conditions décrites dans son roman, sans ne risquer aucune poursuite d’aucun ordre.

Cela donnerait un peu de piment à cette littérature devenue trop fade.

Éventuellement étendre l’idée aux films et téléfilms.

Note : j’imagine que les anti-corridas et les végétariens voudraient alors aller plus loin en étendant encore la logique. Je suis tout à fait d’accord avec eux, et en proposerai l’application dès la première plainte d’un animal à un commissariat ou une gendarmerie.

Note 2 : j’avoue que je ne sais pas ce qu’il faut faire des abonnés à des magazines de faits divers sordides comme Le nouveau détective. Ils ne lisent pas des morts fictives, pour le plaisir, mais des vraies – quoique romancées – pour “s’informer”. Cela dit, je ne sais pas trop dans quel état psychologique il faut être arrivé pour lire ces horreurs toutes les semaines, ni ce qu’on peut encore faire de ces individus tremblants et hypocondriaques sociaux. Peut-être entrer chez eux et les trucider pour qu’ils puissent dire à leurs proches « je te l’avais dit que ce n’était pas des histoires » et vendre des portes blindées le samedi pour arrondir ses fins de mois ?
(Repenser à l’idée la tête reposée.)

Oldelaf – La Peine de Mort 

Photo d’entête : “London Architecture” par M R.


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