Antoni Astugalpi

Médiateur de mots, sapeur du son, suceur de sens et dresseur d'idées (en gros)

Catégorie : Critiques littéraires

  • Home [2012] – Toni Morrison

    Home [2012] – Toni Morrison

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    So what? C’est tout ce que j’ai pu penser à la fin de l’écoute de ce texte. Non pas qu’il ait été mauvais. En plus, il m’était narré par Anna Mouglalis, femme qui émeut tellement mes hormones que j’en oublie certains de mes principes, comme de souhaiter à tous les fumeurs un bon gros cancer…

  • Quant à ma (possible) misogynie littéraire

    Quant à ma (possible) misogynie littéraire

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    La question a tiré sur ma manche puis s’est posée devant moi à l’été 2015, après avoir écouté en quelques semaines, Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka, Barbe bleue d’Amélie Nothomb, Kinderzimmer de Valentine Goby et Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Barrow et Shaffer sans n’en apprécier aucun…

  • Le quatrième mur [2013] par Sorj Chalandon

    Le quatrième mur [2013] par Sorj Chalandon

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    Il y a à peu près un an que j’ai écouté ce texte. Je me souviens l’avoir terminé à 5h du matin, les écouteurs vissés dans mes oreilles à la limite de la greffe sans anesthésie, après avoir tenté par deux fois de remettre l’écoute des derniers chapitres au lendemain – ils n’allaient ni changer…

  • Pourquoi Angot ?

    Pourquoi Angot ?

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    Angot est un pur produit des services secrets français, publié avec la complicité de quelques éditeurs patriotes qui nous veulent du bien, comme Stock ou Flammarion. Ainsi comme d’autres mettent des hameçons pour attraper des poissons, les gens qui nous protègent à coups d’état d’urgence, projettent ce genre de conneries dans les librairies et bibliothèques…

  • Les heures souterraines [2009] de Delphine de Vigan : (1/2) Pourquoi du point de vue littéraire ce livre est nul

    Les heures souterraines [2009] de Delphine de Vigan : (1/2) Pourquoi du point de vue littéraire ce livre est nul

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    La chanson “Ultra-moderne solitude” d’Alain Souchon est triste mais chantante et dure 4:06. L’album éponyme dure une demi-heure de plus (soit, nous aurait précisé Delphine de Vigan, 34:06), c’est-à-dire qu’on peut l’apprécier onze fois dans le même temps qu’il faut pour s’infliger les six de ces Heures souterraines, plates et chiantes. Arrivé bout à bout…

  • Anissa Corto [2000] de Yann Moix

    Anissa Corto [2000] de Yann Moix

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    Ce fut le deuxième livre de Yann Moix que j’ai eu sur les yeux. Auparavant ça avait été Partouz qui m’avait plu pour son style baroque autant qu’exaspéré pour cette même raison, celui-ci nous menant menant le long de circonvolutions interminables et dorures souillées de sperme proches de l’art pour l’art avec petit goût adolescent…

  • Nanolittérature, macroconnerie

    Nanolittérature, macroconnerie

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    🙂 … Et voilà, l’air de rien je viens d’établir un nouveau record international de nanolittérature avec une nanonouvelle de 0 mot, qui raconte l’histoire sympathique d’un individu heureux et sans histoire. Il ne reste plus qu’à me faire passer pour un sud-américain et pondre un bullshitexte autoanalysant « la fulgurance évocatrice de la concision de…

  • Purge [2008] de Sofi Oksanen

    Purge [2008] de Sofi Oksanen

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    Trouvé à la bibliothèque du coin, j’étais content de me mettre sous les écouteurs un texte venu de Scandinavie, ce qui n’arrive pas si souvent. Je m’étais même mis dans les meilleures conditions pour l’apprécier, puisque la majeure partie de mon écoute s’est effectuée dans l’éprouvant froid des transports en commun et des rues de…

  • Limonov [2011] d’Emmanuel Carrère

    Limonov [2011] d’Emmanuel Carrère

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    J’ai terminé d’écouter ce texte. Jusqu’à la partie III, je me demandais pourquoi je n’arrêtais pas l’écoute à ce point pour aller lire Limonov, l’auteur, directement, me demandant finalement quelle était la valeur ajoutée du texte de Carrère, dont l’écriture n’a (encore une fois) que très peu de style. Echenoz m’a fait sourire bien plus…