Antoni Astugalpi

Médiateur de mots, sapeur du son, suceur de sens et dresseur d'idées (en gros)

On ne marque jamais tout seul…

Le

dans

…alors quand on oublie de fêter ‘son’ but avec le partenaire qui a crée l’action ou fait la passe, on devrait être puni à l’entrainement.

C’est en revoyant une image sur le site officiel du RCS, que je me suis souvenu de ce petit moment fugace que je n’ai pas trop aimé, celui où Jérémy Blayac a dû venir timidement dans le petit groupe qui venait de se former autour de Boutaïb1, juste après qu’il a marqué le but du 1-0 contre le Gazélec d’Ajaccio, pour féliciter le buteur.

Il me semble que la moindre des choses, lorsque tu marques un penalty provoqué par un autre2, c’est d’aller le lui dédier et de saluer les supporters à ses côtés. Ici, Khalid Boutaïb a raté l’occasion de reconnaître le travail (d’acteur) de son collègue, qui a permis de décanter la situation.3

Je pense qu’un entraineur devrait toujours réprimander ses attaquants qui oublient qu’ils n’ont pas pu marquer leur but tout seul. C’est quand même la moindre des choses et il faut absolument y faire attention pour préserver la cohésion du groupe et l’idée que c’est un sport collectif avec tout ce que ça représente.

Aussi, je serais entraineur, tout marqueur qui oublie de fêter un but avec le joueur qui lui fait l’action ou la passe, aurait à faire dix pompes à faire avec ce joueur sur le dos à l’entrainement suivant, s’il est pris en flagrant délit d’égocentrisme…

Bande-son

Foo Fighters – My Hero

Notes

  1. Respectivement le 13 et le 29 sur la photo, pour les incultes. ↩︎
  2. Surtout que je reste intimement convaincu qu’il se l’est vraiment fait tout seul et sans la complicité du défenseur, l’ami Ravanellyac. ↩︎
  3. Pour qu’on ne croie pas que j’en veux seulement à Khalid Boutaïb, rappelons que cet oubli a aussi été commis par Baptiste Guillaume à l’encontre de Jérémy Blayac sur le 2-0 du même match, B. Guillaume à Stéphane Bahoken sur le 1-2 de Nîmes, etc. etc. etc. ↩︎

Photo d’entête : “But the Thing is I Don’t Know You” par Thomas Hawk.


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