J’avais commencé à lire ce livre entre la 6ème et la 4ème, l’ayant emprunté au CDI du collège du Parc, à Illkirch-Graffenstaden. Tardant à le lire, j’avais dû le rendre et n’avais jamais pu connaître la fin, puisque je ne le réempruntais jamais (pourquoi ?). Pourtant il avait évoqué en moi des images puissantes, notamment de voyages interplanétaires.
Des décennies après, j’y ai encore pensé et j’ai fini par l’acheter.
Puis j’ai fini par le lire jusqu’au bout.
Elle était étonnante, cette fin ; je l’ai oubliée (du moins je ne m’en souviens que trop vaguement).
Comme j’avais retrouvé intactes toutes les images que le livre avait fait naître en moi vers 11-13 ans, je sais que je les retrouverai encore, qui m’attendent. (Un bon livre doit se relire ; tout le reste c’est de la pisse avec des mots.)
Peut-être qu’un jour comprendrai-je certains éléments qui m’étaient cachés, comme au bout d’un chemin initiatique on découvre d’un nouveau regard certains symboles.
Sans doute, grâce à l’intertextualité, comprendrai-je ce qui unit Gérard Klein, Hermann Hesse ou Arthur C. Clarke, dans un labyrinthe aux fils invisibles.
Sans doute trouverai-je le jeu : pour y jouer ou le casser ?
Photo d’entête : “Horn Hill galaxy” par Albert Lew
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