On venait harmoniser nos cœurs, prendre contact, mêler nos corps, trouver des plages communes à nos agendas où, nous autres vagues, nous entremouillerions et viendrions caresser en commun le sable de la vie pour y écrire quelques mots d’amour joyeusement délébiles.
On a su faire le nœud dans cette nuit à ne jamais oublier, mais il restait des horizons effilés à la sortie de cette rencontre et chacun dans son propre labyrinthe est reparti suivant son propre fil, sales et secs. [13.09.2015]
Photo d’entête : “Nudo y desenlace…” par Joàn Abella.
